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Le pavillon du cinéma

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26 septembre 2008

La belle personne.

Si vous n’aimez pas ce film de Christophe Honoré, plaignez-vous à votre président. Le réalisateur affirme l’avoir produit en réaction à un commentaire un poil sarcastique de N. S. qui expliquait que savoir faire une explication de texte de l’œuvre de madame de Lafayette n’était d’aucune utilité aux membres de l’administration.

Du, coup, la Belle Personne est la pour rappeler que la littérature est intemporelle et toujours aussi apte à véhiculer des émotions, que les amours d’hier sont aussi ceux de demain, et que ce n’est parce que le président de la république s’est emmerdé en cours de français que la culture est quelques chose de superficiel et de facultatif.

Il s'agit donc d'une transposition de « La Princesse de Clèves » en milieux lycéen.
Junie, une jeune fille entière et intacte, va se retrouver confronter à l’amour et a ses conséquences, parmi lesquelles la jalousie et la culpabilité. Anticipant sur la mort des sentiments et la souffrance, elle le fuira.

La cours royale est devenue un lycée huppé, la jeune fille qui fait ses débuts en société est devenue Junie, une élève récemment transférée suite au décès de sa mère, le prince de Clèves est devenu son premier petit copain, le séducteur monsieur de Nemours a vus son statut de prédateur renforcé en devenant professeur d’Italien, le portrait est devenu une photo de classe, etc. etc. …les péripéties du livre sont donc pleinement exploitées, même si je l’ai lu il y un certains temps et ne peux donc pas le certifier sur l’honneur.

Honoré a également fait le parti pris d’un lycée chic ou les élèves seraient cultivés et discuteraient d’égal à égal avec leurs professeurs, ce qui transcende plutôt agréablement les clichés sur les lycéens. Cela donne des moments inégalement justes, comme cette scène de lavabos ou on entend une lycéenne annoncer de but en blanc à Junie « j’ai des relations sexuelles avec ton cousin » ou encor l’absence totale d’imbécile de service. Aussi classes, aisés, matures et favorisés que soient les lycéens qu’il a choisit de dépeindre il y a toujours des élèves plus immatures ou moins populaires que les autres dans une classe de 25 élèves et tout ne peut pas être aussi dénué de frictions et de mesquineries. A noter aussi que Nemours sort avec professeurs et élèves sans distinction et sans réelle coupure temporelle. Ce parti prit étant poussé un peu loin, le film sonne parfois un peu faux.

Malgré ça la transposition lycéenne m’a convaincue. (Scène des petits mots très marrante)
J'ai surtout apprécié L’importance donnée au regard des autres, à l’image que l’on véhicule, qui est très bien rendue. La caméra saisit les regards au vol, scrute les mouvements des uns et es autres, rend avec justesse le ballet des apparences, le parcours des rumeurs.

Le filme est beau, distille sont ambiance hivernale avec mélancolie. Les acteurs sont bons à conditions d’adhérer au festival de « Fils De »(Louis Garrel, Léa Seydoux, Agathe Bonitzer déjà vu dans Le Grand Alibi, le film de papa) et au fait que l’on retrouve Louis Garrel et Grégoire Leprince-Ringuet dans une même distribution, brun facétieux mais grave / blond doux et franc. En gros si vous leur trouviez des charismes de courgette bouillie dans « Les Chansons d’Amour » ça ne devrait pas beaucoup changer, mais pour ma part j’ai été convaincue.

Quant à Léa Seydoux, qui interprète Junie, elle est très convaincante, et possède une belle présence. Bien sûr, au bout d’un moment, la voir camper la même moue pendant tout le film finit par donner des envie de carabine à plombs, mais ayant eue exactement le même sentiment avec le personnage original de Mme de Lafayette je prends ça pour un une volonté délibérée.

Malgré quelques maladresses (la scène ou quelque chose tombe du deuxième étage est un poil précipitée, hum hum…), et une vision un trop fantasmée du lycée La Belle Personne est un filme beau et sensible que je vous recommande.

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26 septembre 2008

Mamma Mia ! ABBA FOR DUMMIES

Il y a des soirs ou on a pas le choix de ce que le cinéma nous offre à voir. Dans ces moments, on se retrouve à voir des trucs qu’on avait pas vraiment prévu d’aller voir.

Les jeunes filles blonde ont de ces idées… se marier à 22 ans avec un play-boy fadasse prénommé Sky par exemple. Ou envoyer  des invitations à ladite cérémonie à ses trois pères potentiels, trois anciens amants de sa mère; tous aussi susceptibles les uns que les autres d’avoir triomphé de la compétition spermatique lors d’un même été. Non, ce n’est pas sa mère qui s’en est vantée, sa progéniture l’à découvert en furetant dans son journal intime de l’époque…

La cérémonie doit se passer dans l’hôtel de charme que sa mère gère tant bien que mal dans les îles grecques. On se demande pourquoi ces difficultés, d’ailleurs, tant la baraque semble sortie d’un catalogue Coté Sud et est en plus dotée d’une plus-value marketing appréciable : Situé sur l’emplacement de la source d’Aphrodite, censée conduire chaque personne qui en boit à un télescopage imminent avec son âme sœur, c’est aussi un ancien monastère (Huh …  …que faisaient les moines sur l’emplacement d’un culte païens pareil ?).

La mer, le patrimoine architectural et spirituel, des feuilles de vignes farcies et une baise d’enfer ? Voyons, elle devrait crouler sous les réservations…

Bref, les trois géniteurs potentiels débarquent sans savoir ce qui les attend, la mère n’est pas prévenue, Sky fait la gueule parce que les états d’âmes de sa blonde commencent à le gonfler et Sophie, contrairement à ses brillantes prévisions, ne sait pas distinguer à l’œil l’appel de l’ADN parmi trois quinquagénaires inconnus.

Ce speech un peu relou est un prétexte complet pour coller sur l’intrigue un maximum de tubes d’Abba, puisque le film est tiré d’une comédie musicale montée à Broadway l’année dernière. On y affirme en permanence et en musique qu’un peu d’argent, ça doit être marrant, que les reines de la danse ne quittent jamais l’adolescence ect…

Comme annoncé, il s’agit donc d’une comédie musicale kitschissime et dégoulinante de bons sentiments. Tout ce beau monde cabotine comme si leur vie en dépendait. Meryl Steepsemble parfois sous extas, Colin, de plus en plus Firth, Pierce toujours Brosnan, ne se donnent pas trop de mal pour sortir de leur archétype donné. Egalement au casting : deux sidkicks de la jeunesse du personnage de Meryl, dont un appartement-témoin de la chirurgie esthétique et un improbable sosie de Christine Boutin (évidement, ce n’est pas le même personnage). Le seul grain de sable du film vient de ce casting vieillissant imposant leurs tronches liftés, leurs cheveux blancs et leur bedaine. Seul Amanda Seyfried, qui joue la future mariée, semble avoir fait le chemin inverse vers davantage de conformité plastique. En clair on l‘avait connu plus pulpeuse encor dans Veronica Mars (excellente série au demeurant). On note aussi que certains ne savent pas trop chanter … (James Bond, pour ne balancer personne)

Un mariage, un coming out, quelques clichés sur les habitants des îles grecs, les ânes et les fagots de bois secs plus tard, tout se finit a peut près bien. Le film s’avère être une comédie de remariage, et le générique embraye sur un feu d’artifice de kitsch seventies. Quant au spectateur il manque un peu d’étouffer sous la guimauve. Sympathique et survolté mais Too much comme un gâteau à la crème. Doit prendre toute sa dimension avec des potes motivés et un peu  de vin de Thessalonique.

29 août 2008

The Dark (K)Night

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The Dark Knight n’est pas l’adaptation cinématographique du « Joueur D’échec » de  Stéphan Sweig, ni de « La défense Loujine » de Nabokov, donc je ne sais pas trop pourquoi cette référence appuyée à ce noble sport olympique qu’on pratique sous les canons jusqu’à ce que le plateau chute malencontreusement. Mais bon, comme je suis exceptionnellement bien lunée, je veux bien en parler quand même.

Le Spitchounet :

C’est un moment crucial dans la carrière de Batman. Gothma est toujours aussi mal famé, et cette fois, la parabole politique du blockbuster, c’est que l’ennemi vient de l’intérieur…le nettoyage tendance Karchérisation de l’Axe du mal s’annonce donc comme un boulot  de plus en plus ingrat. Mais il devrait bientôt prendre sa retraite, car, grâce à son association avec le lieutenant Gordon et le procureur Harvey Dent, Gotham sera bientôt plus sûr que le dot de ma main. Oui c’est un bon exemple. Bon alors, disons, mieux fréquenté que Neuilly. Bref, la pègre qui ronge Gotham comme la petite vérole les femmes de petite vertu sera bientôt éjectée de la conurbation avec une ferme marque de Rangers imprimée sur le croupion.   Ou pas …

Bah oui, parc que le problème de Batman, c’est que le pauvre a cruellement manqué de modèles parentaux (la faute à un sal type et à une ruelle obscure sans caméra de surveillance.) Du coup, il souffre de troubles narcissiques et ne peut s’empêcher de revêtir des armures ridicules avec des pectoraux en surimpression et des abdominaux en bas-reliefs histoires d’être le plus bodybuildé du pâté de maison. Heureusement depuis le dernier filme il a arrêté de revendiquer trop ouvertement ses préférences et son style s’est teinté d’un peu plus de réalisme et d’un peu moins de tétons en plastique. Confère ce document édifiant sur le look de Batman il y a quelques années de cela :

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Avec ça il aime s’entourer de faire valoir, des petits myopes moustachus...

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… et des types avec une décoloration abusive et un menton qui ne s’est jamais remis de sa confrontation avec le tranchant d’une pelle à l’âge de 5 ans.

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Ainsi Batman demeurait le seul héros de Gotham city, le vrai pourfendeur du mal qui ne perd jamais ses cheveux. Et il emballait les plus belles nanas.

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Sauf Catwoman qui s’est tiré pour former un couple lesbien avec Sharon stone,

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Donc Batman se rabat sur un moineau anémié.

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Et voilà qu’arrive le joker, un type formidable.

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Il a des passe-temps simples comme passer la tête par la fenêtre de la 206 comme Jippy, feu son cocker. C’est même en son honneur qu’il s’est renommé « Jocker », parc que c’est la contraction de Jippy et Cocker. Bref.

Il aime les jeux de société, en plus

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Allez, Bat’, on se fait une belotte ?

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Il danse super bien la macarena

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Il est vachement concerné par l’écologie, ici vous le voyez en mission contre les feux de brousse qui ravagent la banlieue de Gotham.

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Il pète le feu en arts plastiques

Mais ce qui frappe vraiment chez le joker c’ests son incroyable look. Une classe, une sobriété, qui lui permet de porter aussi bien le stetson que le costume à pince couleur Lila avec le même charisme. C’est Iggy Pop meets Pete Doherty meets Michelle Torr (à 250km/h dans un couloir).

En plus, conscient de sa supériorité, il se fout un peu de la gueule de Batman, qui apprécie moyen.(Cf les cours d’art pla, ou il lui met du rouge à lèvre sur ses photos d’identités, ce qui est plutôt bien vu , mais peu apprécié par Baty-les-belles-oreilles.)

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Du coup, Bat est pas content, alors il prend sa moto et va faire un tour.

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Comme ça  le calme pas, il casse des trucs.

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Et comme, vraiment, décidément, il l’a mauvaise, il scarifie des camions.

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Pendant ce temps, ce temps, le Joker drague le moineau  de façon  musclée.

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Et la, c’est la confrontation inévitable. Batman est un peu énervé.

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Un peu.

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Pendant ce temps, Harvey « menton frappé par une pelle » Dent fait des UV

Et la, cliffhanger: les auteurs nous ont aménagés une suite. Ca s’appeler « the Dartk Knight return pour jouer aux dames », yaura Robin et voici l'une des premières images:

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Hein, quoi ? Le filme de Nolan en salle ces jours-ci ? Non je l’ai pas vu, pourquoi ?

Merci à Allociné et Nanarland pour les images.

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2 août 2008

Wall-E



Histoire :

Wall-E ? Waaally ? Evâ ? Eveeeeeee ?

Critique :

Meilleur Pixar, meilleur dessin animé en image de synthèse de tous les temps pour sa première partie quasiment muette, très audacieuse et qui réussit à donner des émotions à un petit morceau de métal. Du grand art, tout simplement.
Pour le reste, ce film plaira principalement aux enfants pour sa deuxième partie, plus grand public ; mais les adultes ne resteront pas indifférents devant ce film qui fait dans la morale facile et déjà-vue, mais qui possède des qualités artistiques cinématographiques indéniables.

Ne cherchez pas plus loin, il n'y a pas à en dire plus pour synthétiser parfaitement le film.
Pour en parler plus en détail sur sa richesse, il y a matière, mais je préfère que vous le découvriez.

2 février 2008

Sweeney Todd, le diabolique barbier de Fleet Street

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Réalisateur : Tim Burton
Date de sortie : 23 Janvier 2008
Acteurs : Johnny Depp, Helena Bonham Carter, Alan Rickman
Film : américain
Genre : Musical, Thriller
Durée : 1h 55min
Année de production : 2007

Synopsis : Après avoir croupi pendant quinze ans dans une prison australienne, Benjamin Barker s'évade et regagne Londres avec une seule idée en tête : se venger de l'infâme Juge Turpin qui le condamna pour lui ravir sa femme, lucy, et son bébé, Johanna. Adoptant le nom de Sweeney Todd, il reprend possession de son échoppe de barbier, située au-dessus de la boulangerie de Mme Nellie lovett. Celle-ci l'informe que Lucy se donna la mort après avoir été violée par Turpin.Lorsque son flamboyant rival Pirelli menace de le démasquer, Sweeney est contraint de l'égorger. L'astucieuse Mme Lovett vole à son secours : pour le débarrasser de l'encombrant cadavre, elle lui propose d'en faire de la chair à pâté, ce qui relancera du même coup ses propres affaires.Sweeney découvre que Turpin a maintenant des visées sur Johanna, qu'il séquestre avec la complicité de son âme damnée, le Bailli Bamford. L'adolescente a attiré les regards d'un jeune marin, Anthony, celui-là même qui avait sauvé Sweeney lors de son évasion. Amoureux fou de la jeune innocente, Anthony se promet de l'épouser après l'avoir arrachée à Turpin.Pendant ce temps, le quartier de Fleet Street s'est entiché des "tartes" très spéciales de Mme Lovett, et celle-ci se prend à rêver d'une nouvelle vie, respectable et bourgeoise, avec Sweeney pour époux et Toby, l'ancien assistant de Pirelli, comme fils adoptif. Mais Sweeney est bien décidé à mener à terme sa vengeance, quel qu'en soit le coût...

Mon avis:

Ce film est à la fois pour moi un bon film, car il change des nombreux navets du cinéma de ces temps derniers, mais un peu une déception...
J'en attendais tellement il faut dire de ce film que y'aurai fallu faire un sacré coup d'éclat pour me contenter...
N'empêche que c'est bien un Tim burton, l'ambiance y est!
D'ailleurs on y trouve un Johnny depp qui y joue très bien
Ils ont dieu soit béni pas traduites les chansons en français
Donc peut être que pour certain(es) le fait de regarder un film à majorité vostfr (version original sous titré français pour les incultes)
va rebuté pas mal...
Niveau humour je suis un peu déçu que les sous titres ne laissent pas vraiment comprendre les jeux de mots ainsi que les jeux de sonorités...
Mais était ce vraiment possible en fait?
D'ailleurs quand deux chanteurs chantent ensemble le mieux est d'écouter plutôt que de lire car c'est le gros bordel pour comprendre durant une ou deux scéne du film
Autrement d'un point de vue général ce film est assez gore à la limite du violent sadique
Mais bon c'est du gore tourné au ridicule à la Quentin Tarentino
Autrement d'un point de vue musicale quelques chansons sont vraiment mythique j'attend les Ost du film avec impatience (Oups elles sont déjà sorties :) )

Ptite note:
Pour ceux qui vont des fois un peu au cinéma il y à deux acteurs jouant dans les harry potter présent dans ce film :)

Le mot de la fin :
Je veux un autre BIG FISH :'(

Mighty

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1 février 2008

L'armorique, je veux l'avoir et je l'aurai !!

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Le vent souffle sur les plaines de la Bretagne armoricaine ! Je jette un dernier regard sur ma femme, mes loutres et mon domaine. Hakim le fils du… Euh… C’est bien ici la nouvelle star 2008 ? Non ? Damned...

On m’a souvent dit, tu parles trop… Et c’est pas faux ! Mais il y a bien un endroit ou je ne parle pas tant que ça ! Il s’agit du cinéma. En ce moment il fait froid, il pleut, mais je m’en fous, rien ne m’arrêtes, je sors !
Une fois devant le cinéma, une question vient s’installer dans votre esprit ! Lorsque les hommes ont découvert que la vache produisait du lait, que cherchaient-ils à faire ? Euh…non c’est pas ça ! Quel film devont-nous aller voir ? Un petit Tim Burton ? Malheureusement je ne suis pas tout seul ! Et l’assemblée générale préfère voir un film français ! Pourquoi pas. Essayons le dernier Astérix !
1h53 minutes plus tard et après un combat acharné pour sortir du cinéma, me voilà libéré ! Je souffle, je retourne à ma voiture, je rentre. Mais qu’en est-il du film ?

Sur le papier, Astérix aux jeux olympiques promet ! Un budget faramineux, des stars à ne plus savoir qu’en faire, une super production TF1. Une histoire sensiblement simple, Alafolix membre du village gaulois s’en va en Grèce pour remporter les jeux olympiques ! La victoire de ces derniers permettant d’obtenir la main de la princesse Irina.
Sur la toile, l’impression est différente. Même si, et je le dis dès maintenant, j’ai bien aimé le film, il n’en reste pas moins un panel de points à aborder et à commenter.

En ce qui concerne l’histoire. L’adaptation n’est pas du tout identique au livre. Des personnages apparaissent, d’autre disparaissent. Les fans seront déçus, les adeptes de scénarios intéressants seront déçus, ceux qui veulent réfléchir seront déçus. Et oui, il faut être franc ! On se fait chier ! On se demande même où ils sont allés chercher le titre. Car on doit voir à peu près 5 jeux. Autant dire presque rien. On se demande parfois que fait Assurancetourix, ou encore Panoramix, tellement ils sont, comment dire… inutile à l’histoire.

En ce qui concerne l’interprétation. Les acteurs sont bons. Cornillac redonne de la vie à Astérix ! Là où Clavier avait fait de ce dernier, un petit bonhomme stupide et heureux de frapper les romains, Cornillac lui redonne ce coté malin, réfléchi et intelligent qu’il avait perdu. Depardieu est toujours aussi bon ! (Pour être franc, je trouve qu’il est fait pour ça !) Bon, je vais pas tous vous les faire, mais franchement ça fait du bien !

En ce qui concerne le visuel. Les effets sont beaux. Les décors aussi. Mais franchement, ça ne fait rêver que les enfants !

En ce qui concerne la critique. Ceux qui veulent du Astérix, de belle histoire de gaulois et autre, n’envisagé pas une seule seconde d’aller le voir. Par contre, si vous avez envi de voir un défilé de stars, une déferlantes de blagues à la Dubosc, Semoun, Astier, et autre alors vous allez être content ! Car Astérix aux jeux olympiques n’est pas un Astérix ! Il s’agit d’un prétexte pour faire d’un film, une grosse comédie française ! Et au lieu de voir, une adaptation, on observe un enchaînement de sketchs ! Ainsi Assurancetourix est un « kéké » à la Dubosc, Astier apporte l’humour de Kaamelott, Semoun passe ses petites annonces, César copie Delon, et Poelvoorde joue Poelvoorde. Si vous aimez les acteurs, vous aimerez les personnages. Les blagues sont bonnes, on se demande même si des enfants de moins de dix ans vont les comprendre ! Les anachronismes sont nombreux, sont bien placés et font rigoler ! (Le « vas te faire voir chez les grecques » est superbement placé !) C’est pourquoi j’ai souri, rigolé, et je crois même avoir senti des larmes coulées. Enfin, la petite cerise sur la cerise, le dernier quart d’heure est réellement n’importe quoi. Quant à Zidane, tout bonnement sublime (il joue bien le con…)

En conséquence, je dirai que les enfants vont pour l’univers, quant aux adultes, ils n’y vont que pour l’humour ! On est loin, très loin d’un mission Cléopatre, mais voilà ! J’ai passé un bon moment et je ne regrette rien. Le film ne tient pas ses promesses, certes, mais il nous fait passer un bon moment. Je conseille donc à tous les fans de Semoun, Dubosc, Astier et autres d’aller voir ce film car on se marre et pour moi, quand t’as pas envi de te prendre la tête, ça fait du bien !

Ast__1

Signé : Une loutre

15 décembre 2007

Un nouveaux fruits à pousser sur l'arbe MSN

14 décembre 2007

Enchanted

Il y a quelques jours de cela, surprise dans mon inactivité habituelle par une sensation étrange, je demandais autour de moi quel pouvait bien être mon problème. Après avoir reçu plusieurs types de réponses allant du « sans avis » au « pathologie mortelle », je finissais par enfin découvrir la source de mes tourments : l’ennui.

Le désœuvrement avait, semblerait-il, eu raison de ma patience, et je m’ennuyais, tout mon être aspirant à l’activité.

« Il faut que je trouve quelque chose à faire ! » Me dis-je « quelque chose de drôle, d’intelligent, de distrayant. Quelque chose qui me pousse à la réflexion, quelque chose de facile et de cérébral. ».

A la lumière de ces nombreux critères, les possibilités se trouvaient extrêmement restreintes, c’est donc presque par obligation que j’abandonnais l’idée de me cultiver et d’épanouir mon esprit et que je décidais, en bonne jeune femme bientôt majeure, responsable et mature, d’aller voir le dernier Film de Walt Disney : Il était une fois.

Car oui, me dis-je, il faut bien que quelqu’un se charge de vérifier qu’on ne montre pas à nos enfants, à ceux qui prendront notre relève, des inepties amorales ! Il faut bien quelqu’un pour défendre les valeurs de notre société contre le vice et l’impérialisme incarné par l’empire capitaliste Hollywoodien ! Et qui mieux que moi pourrait s’acquitter de cette tâche ? Qui mieux qu’une grenouille folle, fan des Disney depuis son plus jeune âge, toujours pas sortie de la petite enfance et plus émotive qu’un paquet de madeleines ? Hein ?

C’est donc dans cet état d’esprit que je me suis rendue à la projection, tremblant à l’idée que j’allais voir un Disney sur grand écran et que si ça se trouve, il serait pas aussi bien que Le Roi Lion, et que je serais cruellement déçue, et que la vie était injuste, et que mon image du compte de fée en serait cruellement atteinte, et que j’allais au devant d’un traumatisme, et que peut être j’avais perdu mon âme d’enfant et que je ferais preuve d’un horrible cynisme grinçant face à toute cette guimauve…

Et bien que les plus inquiets se rassurent : votre serviteur n’a rien perdu de sa naïveté enfantine, et c’est sûrement grâce à cela que j’ai passé un très bon moment devant ce film.

Car « Il était une fois » est, de mon point de vue, un bon Walt Disney : il renferme les éléments classiques du compte, ceux qui font toujours rêver les enfants de tous les âges, et propose en parallèle une vision un peu plus moderne du happy end classique.

Il était une fois, dans un dessin animé, Giselle : une jeune femme fort charmante qui vit seule au milieu de la forêt au milieu d’un troupeau de petits amis de poils et de plume, et qui attend, comme toutes les jeunes princesses nunuches des comptes de fée, l’arrivée d’un prince charmant qui lui chanterait sans fausse note ses promesses d’amour éternel.

Le mecton en question s’appelle Edward, il est prince héritier du royaume et se traîne une belle-doche machiavélique qui rêve de garder le pouvoir en évitant par tous les moyens le mariage de son fiston.

Edward est beau, Edward chante bien, Edward est plein de charme et de charisme, et Edward dégomme un Orque tous les matins au petit dej. Bref, c’est le gendre parfait.

Autant dire que, lorsque Giselle, au détour d’un chemin, tombe du ciel tout droit dans les bras du beau prince, c’est tout naturellement qu’ils se déclament leur amour en musique et qu’ils partent vers le soleil couchant dans la ferme intention de se marier.

Et ainsi, tout est bien qui finit bien, ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants : tombé de rideau.

Oui, mais seulement voilà : la belle-mère, joliment nommée Narissa, n’a pas dit son dernier mot.

Le jour du mariage venu, elle fomente une machination diabolique et, empruntant à une de ses célèbres collègues le déguisement de la grand-mère maladive, elle parvient à envoyer Giselle dans un autre monde. Un monde sinistre, dépourvu de magie, dépourvu de poésie, dépourvu de chansons, d’amour, d’éternité, de fées, de lutins et d’animaux parlants : Notre monde.

La suite, on la devine aisément : tout le gratin du compte de fée va se retrouver, petit à petit, contraint de plonger dans le monde « réel » pour défendre son beefsteak, foutant ainsi un bordel pas possible dans notre beau Manhattan.

Evidemment, je ne peux pas vous conseiller d’aller voir ce film si vous n’aimez pas les histoires pour enfant, les Disney en général et les Happy Ends pleins de chantilly. « Enchanted » reste avant tout un film destiné aux moins de 10 ans et tous ceux qui ne prennent plus de plaisir à relire leurs vieux comptes peuvent passer leur chemin.

Mais si vous êtes dans le cas contraire ou que vous n’êtes pas tout à fait sûr de votre réponse, alors je vous conseil de faire le test en allant voir par vous-même.

Ce film est un compte de fée, il n’y a pas de doute là dessus. C’est même une fable assez réussie, qui reprend les grand classiques du genre comme des clins d’œil à ses célèbres prédécesseurs.

Mais ici, les studios Disney parviennent également à dépoussiérer un peu l’histoire d’amour classique : bien vite, l’incursion du compte dans le monde réel fait ressortir les lacunes de l’univers féerique et ses incompatibilités avec notre mode de vie actuel. Les robes de princesses se retrouvent totalement inadaptées à la vie en ville, les colombes et les lapins sont remplacés par des pigeons et des cafards, les beaux princes charmants sont avocats spécialisés dans le divorce… Autant de détails qui mettent en relief, d’un coté, le manque de fantaisie et de simplicité de la société moderne, et de l’autre l’aspect absurde et insipide de l’amour parfait proposé dans tous les comptes de fée standard.

Bien sûr, c’est tout de même le compte de fée qui gagne le, mais l’histoire rétablie tout de même un semblant d’équilibre entre fiction et monde réel : un happy-end, c’est bien, mais quand il cadre avec ce que l’on vit tous les jours, c’est quand même largement mieux.

Pour finir, je me permettrais d’émettre une légère critique quant à la partie animée de l’histoire qui souffre, selon moi, d’une large baisse de niveau du point de vue des dessins et de l’animation par rapport aux anciens Disney : c’est moderne, tout propre, mais beaucoup moins vivant.

Concernant la partie filmée, rien à dire : les effets spéciaux sont évidemment très chiadés, et je ne veux pas savoir combien de figurants et de tonnes de paillettes ont été utilisées pour le film.

En conclusion, je ne conseil à personne d’aller voir « Il était une fois » dans le but d’y trouver une réflexion profonde, un cynisme quelconque ou un aspect adulte et sérieux. Mais Si vous cherchez une jolie histoire à aller voir, les yeux pleins d’étoiles, pour vous rappeler la magie des comptes en ces périodes de fêtes, alors n’hésitez pas à y amener vos enfants, passés, présents et à venir.

Féeriquement, GB.

30 octobre 2007

I've no control anymore.

When you’re looking at life in a strange new room, maybe drowning soon ...

Le 18 mai 1980, Ian Curtis, leader du groupe Joy division, met fin à sa vie à l’age de 23 ans.

Premier long métrage du réalisateur Anton Corbijn, « Control » rend un hommage émouvant à ce jeune homme qui se suicidera en laissant derrière lui une brillante carrière inachevée et une famille qu’il a aimé sans pouvoir l’assumer.

Joy division se forme autour de son chanteur en 1977 à Manchester ; d’abord appelé Warsaw en hommage à David Bowie, le groupe est rebaptisé en 1978. Il se fait connaître sur scène dans de petites salles avant de se produire à la télé sur une chaîne locale dans l’émission de Tony Wilson, qui deviendra un grand supporter pour le groupe en lui offrant un contrat avec sa maison de disque « Factory Records Ltd ».

S’en suit une accélération assez considérable de la carrière de Joy division : en deux ans, il réalise plusieurs tournées, jusqu’en Europe, et acquiers une renommée mondiale. La mort de Ian interromps cette ascension à la veille d’une tournée aux USA.

Joy division est reconnu aujourd’hui comme le groupe précurseur du mouvement « New wave » ou « Cold Wave » et reste très populaire grâce à sa musique atypique, qui sera souvent imité.

Néanmoins, le film d’Anton Corbijn n’est pas un film de « fan » uniquement destiné aux grands amateurs du genre, ni un clip d’une heure trente. C’est une œuvre à dimension très humaines, inspirée du livre écrit par la veuve de Ian, qui décrit un homme bien loin des stéréotype du chanteur de Rock. Coincé entre la famille qu’il a fondé avec son amour adolescent, son travail dans la fonction public, le succès foudroyant du groupe, son aventure avec une journaliste Belge et ses crises d’épilepsies de plus en plus fréquentes, c’est un fort sentiment de culpabilité et son incapacité à revenir en arrière, quand « tout était plus simple », qui pousseront Ian Curtis à mettre fin à ses jours pour ne pas avoir à choisir entre sa famille et son amour.

Le film se place du point de vue de Ian et le scénario est soutenu par un jeu d’acteur assez bluffant de la part de Sam Riley et de son groupe, qui entrent dans la peau de Joy Division jusque sur scène.

La bande originale est absolument superbe (off course, c’est du Joy Division, New Order(groupe formé par les anciens membres de JD), David Bowie, Iggy Pop, Velvet Undergroung ou the Killers) et accompagne magnifiquement les images d’Anton Corbjin. C’est là qu’on ressent la formation de photographe du réalisateur : chaque plan est très travaillé, l’éclairage et le choix du noir et blanc subliment l’image et accompagnent magnifiquement bien l’ambiance du film. Pour être sincère, ça faisait longtemps que je n’avais pas vu quelque chose d’aussi bien filmé et, bien que je ne sois pas franchement très calée en matière de prise de vue, j’ai été soufflée par la force de chaque plan et par la maîtrise de la camera.

Pour finir, Control, c’est mon coup de cœur du moment, et si vous le trouvez encore en salle quelque part, je vous conseil de vous jeter dessus avidement.

GB

29 août 2007

Rockoriko

Résumé:

    Dans une ferme une mère lit à son fils Edmond un conte pour l'endormir.
*L'histoire du conte*
    Le conte se nomme Rockoriko: un coq qui fait lever le soleil tout les matins. Seulement les chouettes ne sont pas d'accord. Le grand duc (chef des chouettes) décide donc d'enlever Chanteclerc (le coq), son projet échou. Mais les animaux voient le soleil se lever sans que Chanteclerc ait chanter.
*Retour a la réalité*
    Dans la ferme la pluie tombe à torrent la mère part aider les hommes à installer des barriéres pour éviter l'inondation de la cour. Pendant ce temps là Edmond appele Chanteclerc pour qu'il fasse revenir le soleil. Mais c'est le Grand duc qui vient le voir, et le transforme en chat.

    A partir de ce moment la le film se passe dans le conte.
    Edmond et quelque animaux de la ferme parte à la recherche de Chanteclerc.

Mon avis:

    Ce film est drôle, touchant, pleins de rêve. Un joli petit couplet sur l'amitier. Des méchants bêtes a souhaits. Le tout sur fond de chanson (la cassettes audio est disponible) interpreter par Eddy Mitchell, Lio entre autre. Ce film n'est en aucun cas reservé aux enfants. Tout le monde peut le voir, revoir encore et toujours...

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